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SEBASTIAN, Puerta de la Amistad (1993).
Canada (Montreal)

Photo
© michel dubreuil, 2010

Photo : 1 2

Don de la ville de Mexico à l’occasion du 350e anniversaire de la fondation de Montréal, l’œuvre réalisée en acier peint rouge répond à une esthétique résolument géométrique. La Puerta de la Amistad ou Porte de l’amitié est fondée sur une répétition de formes qui s’élabore autour d’un rythme mathématique basé sur le chiffre sept.
Elle reprend également les formes classiques de l’architecture monumentale qui servent à commémorer des événements glorieux : l’arche, la porte et la colonne. Ici, ces formes sont citées pour symboliser l’échange, le passage et l’ouverture.

Selon Sebastian, « l’œuvre a beaucoup à voir avec la pérennité de l’humanité à l’ère moderne ». La sculpture sublime autant la dimension intemporelle de l’humanité que l’histoire du Mexique et du Canada qui ont été des « portes d’entrée » de l’Amérique.
Le sens politique est également renforcé par une référence à l’ALENA, l’Accord de libre-échange entre le Canada, les États-Unis et le Mexique signé en 1992. Qui plus est, la Puerta de la Amistad se trouve à proximité de deux œuvres d’artistes originaires des pays signataires du traité : Yves Trudeau – Phare du Cosmos (Canada) et Alexander Calder – Man, Three Disks (États-Unis).

Sebastian est l’un des artistes mexicains les plus importants de sa génération. Il a réalisé des œuvres publiques monumentales pour des villes comme Mexico, Nassau (Bahamas) et Sakai (Japon). Sa pratique artistique consiste principalement en une transformation qu’il qualifie de « rationnelle » de formes naturelles tels des pierres, des animaux ou des végétaux en abstraction afin d’en relever le caractère poétique. Il veut également, par la multiplicité de sens possibles des œuvres, démontrer l’échec du positivisme.

Sebastian, Puerta de la Amistad (1993).
Collection Ville de Montréal
Localisation: Parc Jean-Drapeau, arrondissement de Ville-Marie.


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A gift from Mexico City to Montréal for the 350th anniversary of its founding, the work of red, painted steel has a resolutely geometric aesthetic. Puerta de la Amistad is composed of repeated forms that develop around a mathematical rhythm based on the number seven.

The work also uses classic forms of monumental architecture such as the arch, the door and the column, which serve to commemorate triumphant events. These forms are cited here to symbolize exchange, transition and openness.

According to Sebastian, “the work is very much concerned with humanity’s perpetuity in the modern era.” The sculpture sublimates both the timeless dimension of humanity and the history of Mexico and Canada as having been “gateways” to North America.

The political meaning is also stressed through reference to NAFTA, the North American Free Trade Agreement between Canada, the United States and Mexico, signed in 1992. What is more, Puerta de la Amistad is located near Yves Trudeau’s Phare du Cosmos (Canada) and Alexander Calder’s Man, Three Disks (United States), all works by artists from the countries signing the treaty.
Sebastian is one of most important Mexican artists of his generation. He has created monumental public artworks for places such as Mexico City, Nassau in the Bahamas and Sakai in Japan. He describes his art practice as mainly a “rational” abstract transformation of natural forms such as stones, animals or plants to reveal their poetic nature. Through the works’ multiplicity of possible meanings, he also would like to show the failure of positivism.

Sebastian, Puerta de la Amistad, 1993.
Collection Ville de Montréal
Location: Parc Jean-Drapeau, Ville-Marie Borough.

Photos: Michel Dubreuil, 2010.


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