Jean-Max ALBERT


France (Cergy Pontoise)

Photo
© Jean-Max Albert & Sara Holt

Photo : 2 3 4 5 6

Concept général du projet

Nous avons cherché un urbanisme qui propose les caractéristiques de variété et de surprise tel que celui des villes qui ont une longue histoire. Pour cela, plutôt que de les recréer par des gestes artistiques ou en s’inspirant de plans de cités anciennes, nous avons choisi une trame complexe fournie par la nature. Nous avons reportés la carte d’une portion du ciel sur le site à urbaniser. Cela propose, ou mieux : impose, une configuration de points fort et des rencontres inattendues tout en gardant une cohérence secrète telle que nous offre la nature.
Ces points obligent ! Comme pour la ville historique façonnée par différents obstacles et accidents contournés ou intégrés, au fil du temps, ils viennent contredire une morne logique de voirie et de circulation (d’urbanisme…) uniquement fonctionnelle (contradiction entre l’efficacité et la diversité esthétique). images n°1,n°2,n°3

Avec le cosmos, ce « recourt au ciel », plus précisément au ciel nocturne (qui est le sujet des recherches photographiques de Sara) rejoint, comme on sait, celui fondateur de la plus ancienne urbanité. (noter une présence de dolmens dans l’environnement du site)

Nous avons introduit la notion de sentes comme celles de certaines villes de la banlieue parisienne (Garches, Vaucresson…) en parallèle avec les configurations mentales que nous traçons entre les étoiles (configuration traditionnelle des signes astraux). Ces voies parfaitement rectilignes, exclusivement piétonnes parce que très étroites, permettent d’aller au plus vite à la gare, par exemple (image n°4). En traversant sans complexe la maille urbaine, elles forment une second réseau de convergences très différent de la circulation automobile.

Il y a aussi des éléments propres au site comme le bois de Hazay (image n°5) qui est conservé et confronté au bâti de façon spectaculaire : le végétal se « répand de façon inopinée jusqu’au centre d’une place minérale carrée qui l’enserre. Une sorte d’interpénétration réciproque.

Des avancées et des retraits modèlent le contour des rues et évitent la monotonie rectiligne qu’impose l’économie…
Différents éléments sculpturaux pouvant appartenir au mobilier urbain.
Repères comme le sont les clochers, calvaires, enseignes commerciales, etc…

Un plan d’eau qui, avec ce contexte d’apesanteur cosmique, se présente à la verticale (image 6). Et une gare, référence à E.L.Boulée, inspirée par Saturne.




Biographie

Jean-Max Albert, né en 1942 à Loches (France), est un artiste aux activités multiples, à la fois peintre, sculpteur, écrivain et musicien. Une partie de ses recherches porte sur la transposition de structures musicales dans le domaine visuel inspirées de la musique faisant écho à Edgar Varèse et Gyögy Ligeti qui évoquent souvent la géométrie dans l’espace à propos de leurs compositions. Cela se traduit par des constructions formelles, comme Lapetus, 1985, à Angoulême,

http://publicartmuseum.net/wiki/Iapetus_(Jean-Max_Albert)

et Ligeti, 1994, Rectorat de Rouen,
https://journals.openedition.org/insitu/15384

Sur un autre plan il conçoit des projets tournés vers le monde végétal. Le principe de base est de capter et de transposer le système d’information de la plante - la protéine Calmoduline - et de l’afficher à une large échelle. Installé dans un lieu public, le dispositif suggère, de façon spectaculaire, un niveau fondamental de l’activité biologique. Il crée ainsi de nombreuses sculptures architecturales et végétales qui concentrent le paysage ou l’architecture environnante dans la sculpture elle-même.
Ainsi Une horloge végétale, 1988, Square Héloïse-et-Abélard, rue Dunois, Paris.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Une_horloge_v%C3%A9g%C3%A9tale

Rayon, 1986, Centre culturel français, Damas (Syrie);

Un carré pour un square, Place Fréhel, Paris, 1988
https://fr.wikipedia.org/wiki/Un_carr%C3%A9_pour_un_square

Sculptures de Visées, Bachelard, Parc de La Villette, Paris,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sculptures_de_vis%C3%A9es

En 1981, il rencontre l’artiste Sara Holt dont la sculpture et les photographies sont inspirées par l’astronomie. Ils collaborent ensemble à différentes créations en milieu public.

Contact :
Jean-Max Albert
1, passage Rauch
75011 Paris
holtalbert@free.fr

http://jeanmaxalbert.eu

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Max_Albert


Index

Dossier réalisé par art-public.com